Courir

…  mais après quoi ?

D’abord il y a la notion d’effort physique, le besoin de se dépenser, de se vider l’esprit, de secréter ces fameuses endorphines qui t’anesthésient le cerveau et te font voir la vie plus sereinement. Une paire de Running et c’est parti…

Ensuite il y a des rencontres simples au fil des entraînements, des personnes de qualité humaine, simples, sans égo sur dimensionné, accessibles depuis le champion que tu croises dans les allées du parc Borely, sur une piste d’athlé ou sur une course, jusqu’au coureur du dimanche, anonyme avec qui tu échanges quelques mots entre deux respirations.

Et puis il y a des paysages, la colline, le bord de mer, la liberté, des moments de solitude  et de plénitude intellectuelle ou tu réfléchis mieux plus vite plus simplement.

Le côté sportif, les secondes à gagner, les kilomètres à parcourir,  le  défi mais toujours face à toi-même. Tu te bats seul face au chronomètre seul juge : tu es bien  ça passe, tu es en dedans et là tu paies cash, sans excuses ni fioritures … c’est toi et rien que toi.

Le cliché du “Forest écervelé” ou du gars égocentrique,  recroquevillé sur lui-même  est loin de tous ces gens avec qui je partage la même passion  pour la course à pied.

Marathon de New York 2015

It was a very long Way !

Finir le plus grand marathon du monde en 4h53, pour un objectif initial de 3h45 !

Intercaler des blocs de marche dès le 25ème km, de plus en plus longs, et devoir confirmer régulièrement au  staff médical de la course que tout allait bien. Se retrouver de longues minutes sous la tente médicale à l’arrivée  en ayant du mal à aligner les mots en Anglais. Ça c’est fait !

Sortir de la zone  d’arrivée presque 3 heures après avoir franchi la ligne, retourner à pied à l’hôtel dans  un long chemin de croix  après de nombreux, nombreux arrêts, épaulé par Véro venue me rejoindre.  Enfin arrivé, s’écrouler sur le lit et s’endormir tout habillé… Se réveiller pour prendre une douche puis  se rendormir sans avoir manger. Ça c’est fait aussi !

Après ? l’analyse ? 25ème_kmHypoglycémie ? probable mais après à peine plus de 20 km  de course dont une quinzaine courus sur la  base de 3h30 en me sentant hyper facile…  j’aurais réalisé une grande première et payé cash l’attente interminable d’avant course et mon incapacité à m’alimenter correctement pendant.

On dit que le marathon démarre au 30ème km … le mien a basculé dès le 25 ème peu après le QueensBorough Bridge ! Pas d’excuses … Ensuite j’ai beau eu me dire “rejoins Central Park  en footing à 6mn au kilo et profite au maximum de l’ambiance”. Mais rien à faire;  impossible de se refaire la santé et de maintenir une foulée pendant plus de 10 mn d’affilé.

Y a plus glorieux mais bon comme disent les américains : “you dit It ! You have The Medal”. FinisherrrrJe voyais mon rêve un peu différend, pas plus grand; mais différend… mon compte rendu un peu plus glamour ! mais je prends le tout. Le  réveil à 4h00  du mat,  le départ de l’hôtel à 5h00, l’arrivée sur Staten Island à 6h20, l’attente de presque 4 heures en compagnie de Harry jeune américain, l’hymne et son “God Bless America”, le Pont de Verrazano et son départ démesuré, la ville et l’ambiance de ses “Five boroughs”,  la ferveur américaine, les groupes de Musique … la  contre perf,  et les bleus à l’âme.

Recourir un jour le marathon New York ? pourquoi pas ? “One never knows”… Mais comme le dit si bien le clip de ASICS “It’s a Big World ! Go run it !”…    Berlin par exemple, est un marathon emblématique que chaque coureur aimerait courir un jour… les défis ne manquent pas, peut-être même au travers du semi-marathon plus abordable au niveau physiologique.

Je remets à plus tard, un récit plus détaillé de la course  … trop d’images et d’émotions à trier,  qui resteront pour moi,  quoiqu’il arrive, un souvenir inoubliable !

 

Marathon de Rome 2014

Rome 2014, ou comment vivre sa passion pour la course à pied sur un air de Dolce Vita.

Un cadre unique, une ville millénaire, éternelle, haut lieu culturel et artistique, coeur   de notre civilisation Chrétienne… Un mélange permanent de trésors qui se dévoilent  à chaque coin de rue, Ristorantede places majestueuses où des milliers de promeneurs prennent plaisir à se retrouver. Rome et sa gestuelle méditerranéenne, son verbe haut et son phrasé chantant, sa circulation et ses scooters… Une succession de petits “Ristorante” à la carte pléthorique de Pizzas et de “Pasta”, idéale pour préparer ses réserves en sucres lents en prévision des derniers kilomètres. Attention, visiter Rome c’est aussi l’assurance de parcourir de nombreux  kilomètres sans s’en rendre vraiment compte … alors mieux vaut, prévoir un bon “Pass” transport en commun, et surtout bien s’alimenter.

Rome intemporelle, mélange d’un passé antique et d’un art de vivre bien contemporain.

Rome la CatholiLa Pïetaque, avec ses églises dans chaque quartier, toutes plus belles les unes que les autres. Le Colisée autour duquel quelques fantômes de Centurions égarés semblent monter la garde, “s’offrant” aux objectifs des touristes. La Basilique St-Pierre, sa coupole,  et sa célèbre “Pieta”, le Vatican et sa Chapelle Sixtine où l’on imaginerait presque l’échafaudage d’un Michel Ange affairé, le Forum Romain lieu de vie antique et ses colonnes plus ou moins bien préservées, vestiges de la grandeur d’un empire.

La Fontaine de Trévi et son traditionnel lancé de Pièces …Fontaine de Trévi ah oui !!!  ne pas prendre le risque de faire l’impasse sur ce rituel, surtout si vous avez l’idée de revenir un jour à Rome. 

Courir à Rome, comme semble le suggérer  le speaker en italien au moment du départ, ce serait comme traverser un musée à ciel ouvert… avec les pavés en plus. Mais bon, disons  que de ce côté là,  je sais où je mets les pieds, bien “briefé” par un ami marathonien et je suis bien  prêt à en découdre …

Départ de l’Hôtel vers 7h45, avec Eric, sympathique Marathonien Rennais, rencontré la veille à l’Hôtel, avec qui je partage le stress d’avant course. Chapeau… rond, le breton ! avec un record proche des 3h10 sur marathon, après seulement  quelques années de courses à pied, à plus de 40 ans. 2 Stations de métro plus loin, arrivée au Colisée sous  une pluie battante vers  8h00. Nous nous dirigeons tranquillement vers les Sas de départ sur la Via dei Fiori Imperiali en descendant vers la Piazza Venezia. Eric continue vers le Sas 2, privilège réservé aux moins de 3h20 … bon ben moi je m’arrête au  Sas 3,  avec mon temps d’engagement de 3h34 … désolé l’ami …  la température est relativement fraîche, et chacun se félicite d’avoir conservé de quoi se protéger en attendant le départ. A un instant, quelques giboulées semblent vouloir s’inviter à la fête, mais le marathon c’est plus fort que tout  !

L’hymne italien proposé par la fanfare militaire est repris par quelques coureurs italiens. Sur les 19 000 participants environ la moitié sont italiens. La France, quant à elle est le pays étranger le mieux représenté maratonadiroma.itavec ses quelques 1500 coureurs. Il est bientôt 9h00,

Un rayon de soleil transperce la couche épaisse de nuages sous les applaudissements des coureurs. La sono nous envoie le “Final Countdown” du groupe Europe et les premiers s’élancent. Je passe la ligne de départ 2 mn après…

Durant les deux premiers kilomètres le peloton très dense, et un parcours bien plus étroit qu’à Paris ou à Londres par exemple, m’empêchent de trouver un vrai rythme. Presque 6′ pour le premier km, puis 5’30 pour le second … ensuite le peloton s’étire, et je retrouve Véro au 3ème km à Pyramide. Je reste attentif, concentré sur ma foulée, la chaussée étant rendue très glissante par la pluie et les pavés. pyramide_3kmDe nombreuses bousculades, Eric me parlera même,  d’un échange de coup de poings surréaliste, quelques chutes… et notre voisine de déjeuner du matin, une jeune italienne que je reverrai en fin d’après-midi à l’Hôtel, la jambe dans le plâtre !!!

Ma course est très régulière jusqu’au 20ème km à 12km/h pour passer en 1h47′ au semi marathon. J’essaie de  profiter au maximum du paysage… 3 à 4 passages au dessus du Tibre, pas mal de relances et de virages…  du coup pas sûr d’avoir vraiment contemplé comme il le fallait l’ensemble du menu touristique mis à notre disposition… Colonne Place St PierreUn moment fort, un peu avant le 20ème km, avec l’arrivée devant la Place St Pierre face à la Basilique:  un instantané à jamais gravé où tu te forces à “Ouvrir grands les Yeux …”, histoire de bien vérifier que le Pape n’est pas à sa fenêtre. Courir le marathon au travers de grandes Capitales, c’est aussi un peu une façon  de se faire sa propre galerie de souvenirs.

Sur la deuxième partie un petit passage au Nord par une zone boisée vers le 27ème km. Entre le 32ème et le 37ème km le parcours  redescend vers le Centre historique en longeant le Tibre…

Puis les rues redeviennent à nouveau plus étroites et les nombreux “Bravi !!!!” , “Daï, Daï !!! ” m’aident à garder un rythme correct situé entre 5’30 et 5’45… les réserves commencent à vraiment s’effilocher, et chaque ravitaillement devient alors vital. Je m’arrête longuement aux (30ème, 35ème  et 40ème). La traversée de la Piazza Navona vers le 33ème km,  puis la descente de la Via del Corso vers la Piazza del Popolo au 38ème km que l’on contourne pour remonter la via del Babuino. On  laisse la Piazza di Spagna sur notre gauche. Malgré la pluie, les “Bravi …” des spectateurs les plus courageux  semblent vouloir nous pousser  les jusqu’à l’Arrivée. Allez !!!  j’y suis presque …
Arrivée

Mon objectif situé prudemment entre 3h45 et 4h00 est là… reste  juste à serrer les dents maintenant… un dernier contournement de la Piazza Venezia, une franche descente en pavés puis un dernier virage sur la gauche et la ligne d’arrivée sur la via dei Fori Imperiali est enfin là !  au final ce sera un temps de 3h53mn à l’issue d’un parcours qui aura nécessité malgré tout de nombreuses relances… et où il m’aura manqué du jus sur la fin. Loin de mes 3h34 de Paris mais mieux qu’à Nice lors de mon marathon précédent où j’étais arrivé vraiment éprouvé, plombé il est vrai, par un vent violent…Le vrai défi pour moi lors du prochain marathon sera d’essayer de limiter l’écart entre mes deux semis …

L’essentiel est bien d’être allé au bout de moi-même et d’avoir pu profiter pleinement de la course… La ligne d’Arrivée passée, les coureurs cherchent à  partager, se rapprocher, se réconforter … une accolade avec Finisherune jeune femme, une main tendue vers un marathonien en difficulté … des sourires … quelques larmes … de vrais moments de complicité, une vraie communion… les  visages sont marqués…  le temps est humide et frais, et la couverture de survie dorée distribuée par l’organisation est un vrai réconfort pour des organismes mis à rude épreuve. Une jeune fille me passe la médaille autour du cou … je suis Finisher ! 

La visite de Rome n’en est pas terminée pour autant… d’ailleurs je pense qu’elle ne le sera jamais vraiment, tellement cette ville réserve de surprises  et donne envie d’y retourner. Ce soir, Rendez-Vous est pris avec Eric auteur d’un brillant 3h11toujours à la recherche d’une bonne adresse… Une Cave à Vin, un Restaurant de Poisson, sans doute encore quelques kms supplémentaires à parcourir pour le plaisir…

 maratonadiroma.it

Grazie Mille Roma !!!!!!

 

Marathon de Londres 2013

Comment dire ?  c’est comme dans un rêve… mais en anglais … et  avec les douleurs aux cuisses en plus  …

             Une  semaine tout juste après l’attentat  de Boston, la famille du marathon  touchée en plein coeur, se retrouvait réunie à Londres superbe Capitale mélange parfait de traditionalisme et de modernisme… sous un soleil radieux …

 Si , Si !  ça arrive  aussi ici ! 

Comme un besoin de  communier, de  défendre certaines valeurs… sans doute bien au delà du simple monde du marathon … vivre ses rêves, aller vers des  moments  de partage, de convivialité, de solidarité, de dépassement et de volonté … pour mieux se rassurer sur soi-même…  le marathon est un peu un mélange de tout ça, et c’est ce qui le rend  si populaire …

 Un couple d’américains croisé au village marathon  arborant fièrement un survêtement jaune et bleu ‘Boston Marathon 1996′,  qui semble vouloir afficher fièrement  « Justement ! nous sommes là,  plus présents que jamais, pour défendre une certaine idée de liberté ».

Un ruban noir sur la poitrine… 30 secondes d’un silence pesant partagé par plus de 35 000 coureurs … l’émotion qui monte, qui monte, et qui ajoute encore au stress habituel   d’avant départ  … une vraie émotion traverse le peloton …

Bien sûr, devant,  déjà bien en place sur la ligne de départ, il y aura la course stratosphérique de l’élite, celle de la chasse effrénée au record, (on parle depuis peu des moins de 2 heures pour un marathon! ) avec  les 3 meilleurs performers de tous les temps sur la distance, une escadrille de champions Olympiques, parmi lesquels Mo Farah star britannique du demi-fond, lièvre de luxe chargé de mener l’allure pour toute une meute de kényans et d’éthiopiens jusqu’au semi, empochant au passage un juteux pactole

L’élite des Femmes, quant à elle sera déjà partie depuis une trentaine de minutes.

Un protocole bien huilé, une organisation sans faille… De nombreux policiers, et volontaires sont là pour surveiller, encadrer, rassurer… rien à dire: les Anglais savent vraiment y faire …

Dossard 55911… Sas numéro 3, à priori réservé aux  objectifs 3h30.  ‘Blue Start Area’. Deux heures passées sur les pelouses de GreenWich Park, qui auront filé  à une allure folle,  tellement l’ambiance y est positive, avec tous ces marathoniens qui affluent de plus en plus vers la zone de départ,   mélange de nationalités, de  costumes, d’instantanés de vie improvisés. Mon anglais  plusqu’imparfait me permet tout de même d’échanger avec un  coureur britannique inquiet à l’idée de réaliser son premier marathon. Il  me raconte son hiver rigoureux à 200 kms au Nord de Londres, qui n’a pas facilité  sa préparation … je lui parle  de la côte varoise… puis on se sépare sur un « Good Luck! ».

Le temps assez frais est idéal pour courir et le soleil inhabituel à Londres est un véritable cadeau pour le demi million de spectateurs massé tout au long du parcours…

Il est 10h00…  je lève les yeux en passant sous la ligne de départ : ‘We Hope to see you  at the Finish Line’…  Ok les gars, on se retrouve à l’Arrivée  …Allez, C’est parti pour 26 Miles !

 Ma course,  elle est assez facile à résumer… un premier semi idéal, un second qui le sera  beaucoup moins… mais au bout le plaisir simple d’être Finisher !!!

Arrivé sans réel  foncier, suite à une préparation amputée, je réalise  une  première partie de course conforme à mes prévisions:  moins de 51′ aux 10 kms , moins de 1h50 au semi. Là,  je savoure vraiment chaque foulée, ouvre grands mes yeux comme un enfant devant un sapin de Noël, et me régale à aller chercher les mains tendues au travers des barrières … les petits tiennent dans les mains des bonbons comme autant d’encouragements… 

Une boucle d’une dizaine de kms autour de la zone résidentielle de Greenwich Park, avant de rejoindre les bords de la Tamise à hauteur du célèbre Navire « Cutty Sark ».

Les applaudissements sont continus, par moments des clameurs s’élèvent  des tribunes soigneusement aménagées le long du parcours transformant le parcours en véritable tour d’honneur  d’un stade en ébullition … les londoniens vivent leur marathon avec enthousiasme, mais bien au delà, ce sont toutes les personnes venues des 4 coins du monde qui  supportent avec ferveur leurs proches  et participent à cette ambiance…les spectateurs sont venus en masse participer à cette fête comme à une kermesse, et ils  le font savoir …

Les  déguisements les plus excentriques se multiplient, superhéros, animaux,  objets divers,  quelques coureurs en strings  remportent même un  franc succès … Londres c’est aussi un immense « Charity fundraising Event »… beaucoup de  coureurs engagés ici  pour défendre une cause caritative, notamment la lutte contre le Cancer.  Londres est en cela la course qui collecte de loin le plus de fonds au monde pour des associations …

Je profite vraiment au maximum de cette première période euphorique, très ouvert au monde  qui m’entoure, sachant qu’au fur et à mesure, mes muscles vont se durcir,  mon rythme inévitablement se réduire … le marathon n’est pas une science exacte, mais il est impitoyable et renvoie chaque coureur à ses propres limites du moment, sans détour … tu n’es pas bien préparé, tu n’es pas dans un bon jour,  et bien tu morfles … c’est la règle acceptée de tous, du champion aux  anonymes. Le final de la course élite en sera d’ailleurs un parfait exemple, les leaders successifs enchaînant les coups de mou sur la fin, comme le recordman du monde Mutaï, déposé comme une fleur dans les tous derniers  kilomètres du parcours¨, et chose rassurante comme aurait pu le dire Maître Yoda : “de record sur cette course, cette année il n’ y aura pas !”

Après une mise au repos forcée de près de mois, où j’ai bien cru ne pas pouvoir participer à cette course, être là est déjà une énorme satisfaction… franchir la ligne d’arrivée, sous la barre symbolique des 4h00 et sans bobo serait un bel aboutissement.

La traversée de Tower Bridge peu avant le passage au  semi… l’ambiance est monstrueuse, inoubliable ! vraiment ! Des groupes de cornemuse, d’autres un peu plus Jazzy…   On enjambe la Tamise, pour effectuer une boucle d’une bonne dizaine de kilomètres  vers l’Est en traversant la City, avant de repasser une seconde fois au pied de  « Tower Of London ».  C’est l’endroit idéal  pour les supporters qui à  cet endroit peuvent voir passer deux fois les concurrents.Véro ne me verra passer qu’une seule fois, tellement la foule y est dense.

Alors à partir du 25ème kilomètre  débute pour moi une seconde course … où les réserves en sucre se font de plus en plus rares au niveau des muscles.  Pourtant ce n’est pas faute de m’être gavé de rations de pâtes et de riz durant les 3 jours précédents jusqu’à l’indigestion presque, pas plus que d’avoir zappé  le moindre ravitaillement en eau et gels… mais bon au bout d’un moment, que l’on redoute et qui arrive quasi systématiquement en fin de course chez la majorité des coureurs, les réserves sont à plat et  une autre filière énergétique sans  glycogène beaucoup moins efficace  se met  alors en place… accepter de voir son rythme baisser, parce que de toute façon il n’y a pas d’autre solution, être à la limite des crampes  et essayer de les maîtriser …

Ralentir prendre un second souffle,  puis les suivants, se  ménager pour arriver au bout … dans ces moments-là, les encouragements t’aident à dépasser la fatigue, mais il faut reconnaître que l’on se renferme pas mal sur sa propre souffrance … le monde extérieur semble déjà moins beau … pourtant… tous ces gens qui t’encouragent,  presque à t’engueuler … si jamais il te venait l’idée de ne pas repartir après un ravito …  « Come On ! », « Let’s Go ! », « You will do it ! »,  tout juste la lucidité de taper quelques mains tendues, de se rappeler pourquoi on est là… il est près  de 13h30, les degrés montent, la surchauffe n’est pas  si loin … je passe  sous une ‘douche brumisateur’ improbable, dont l’effet est sans doute plus psychologique qu’autre chose…

Les bords de la Tamise, la foule, garder dans un coin de la tête l’objectif symbolique  des 4h00 pour ne rien lâcher, la marge accumulée  se réduisant  à vitesse grand V au fil des kilomètres … là,  plus de notion de rythme, de style, on fait avec les moyens du moment, au  mental… La Cathédrale St Paul, puis Trafalgar Square vers le 38ème Kilomètre … Big Ben … 3h45 au 40ème kilomètre …  Allez !  encore 15 mn pour arriver … ça devrait le faire quand même! L’Abbaye de Westminster, The Houses of Parliament… nous passons devant Buckingham … pas de Reine en vue … et dire que c’est  à la famille Royale que l’on doit  l’allongement de la  distance officielle  du marathon  à   26 Miles 385 yards (42kms et 195m)… et ces quelques hectomètres en plus,  et ben aujourd’hui je les sens vraiment … « 800 m to go »,  un dernier virage sur la droite  en remontant le Mall pour une arrivée dans St James Park …. « 385 yards to go », et enfin   la banderole rouge … 3h59mn26s …

Je passe la ligne d’arrivée, éprouvé… comme une délivrance, une haie d’honneur nous  accompagne  dans un flot continu  d’applaudissements… je savoure ces  instants  … le plaisir simple d’être « Like a French (Marathon) Man in London… ». 

 Le soleil londonien est si doux en ce début d’après-midi … Ce soir ce sera version “Half a  pint of beer, Please !!!”.

Marathon de Paris 2012

Courir pour l'ArcVoilà, lundi, lendemain de marathon, jambes un peu lourdes et souvenirs inoubliables plein la tête…Retour sur le Marathon de Paris 2012 , défi sportif et humain que j’ai partagé avec vous.

Objectif atteint … Courir pour l’ARC  et aider la recherche, à lutter contre le CANCER.

Maintenant le temps … 3h34mn14s… du style pas mal, mais peut mieux faire. Allez  je vous raconte.

Samedi, vraiment pas serein dans la tête, grosse appréhension au niveau du mollet, des mollets … 3 semaines sans entraînement…2 contractures … 1 TGV  pour Paris avec Véro; j’essaie de me mettre en mode « pensées positives », et je repense à pas mal de conseils et d’encouragements … celui de mon kiné ou de doc Pascale, ceux de mes proches,  ceux de Jacques mon ami de luxe, ma Référence marathon, mon Jogging International, mon Dominique Chauvelier à lui tout seul… Je relativise le côté sportif même si je sais qu’il est le moyen, et me raccroche à l’aspect humain…

Alors voila, petit tour au Village Marathon porte de Versailles pour récupérer le dossard avec un numéro, comme le dit mon collègue Jean-Paul ,  « facile à retenir 13226, 13 fois 2 = 26 » , et un bon bain de foule. Passée cette étape assez fastidieuse en fait, fin d’après-midi et soirée tranquille autour des spaghettis bolognaises de circonstance…

… 6h00 réveil, après une nuit où le sommeil n’est venu que trop rarement… Café, gâteau sport … 6h30 du mat je Kamolise, je Boosterise BV, j’Overtisme ma ceinture, j’Isostarde ma gourde (que je perdrai comme un blaireau avant le 5ème), je bandanise mon crâne…je n’oublie pas mon short et my ASICS  …

Départ de l’IBIS Bastille avant 7h00, avec un coureur Belge rencontré dans le Hall de l’Hotel. Aïe, ça caille dur dehors, en short. Combien 5-7°C ?  Temps super frais avec un peu de vent. Métro, direction Charles de Gaulle Etoile, et bientôt des Anglaises, des Italiens, des Joggers venus de tous les horizons… un  Parisien qui t’explique pourquoi “quand tu seras à peine au  semi les kényans eux  seront déjà dans l’avion retour”.   Je suis sur les champs vers 7h30 visiblement dans les tous premiers, je sors le sac poubelle et je me cale dans le Sas des 3h30, en redescendant vers la Concorde.  Les Champs se remplissent doucement, de façon implacable, dans la bonne humeur et le calme. Il est 7h00 le Paris sportif s’éveille et avec lui la complicité, le partage de moments particuliers avec tous ces passionnés, stressés, pressés d’en découdre, de profiter d’un moment unique, heureux d’être là tout simplement. L’échauffement collectif, les histoires personnelles de chacun … Chaque marathonien a son propre défi, son propre objectif …

8h45…Départ de l’élite, 100 m plus bas puis départs par vagues des anonymes, et cette année les sas sont même sous divisés en 2 côtés. Au total je pars 6 mn après les kényans mais avec  une vraie fluidité dès les premiers mètres. Après je démarre en mode prudence 4’50s au kilo, les mollets un peu douloureux, semblent répondre correctement, je suis plutôt rassuré. Je cours  à l’économie, le temps de laisser  chauffer la machine (ne jamais être en dette d’oxygène me disait mon pote Boris il y a 1 mois après son Marathon de Marseille bouclé en 2H51… ça laisse rêveur …), ou encore un marathon c’est 30 kms de footing et 12 kms de mental où  tu fais avec les moyens du bord;

j’ai l’impression de me traîner mais je profite vraiment de Paris, le stress commence à disparaître un peu, je m’arrête à Bastille embrasser Véro, le 5ème en 24’04s la petite montée vers le bois de Vincennes, le Rocher sur la gauche, les Orchestres de La Chasse à Cours, puis un groupe qui joue du U2 , le 10ème en 48’26s, le 15ème en 1h12’45s bien concentré sur les ravitos (j’ai perdu ma gourde du coup je les fais tous avec 2 petites bouteilles de Vittel  + 1 gel mais  vraiment super trop  épais, c’est fou ça).

Le semi entre Vincennes et Bastille nickel bouclé en 1h42’26s. Je suis bien, j’entends un “Fred” d’un ton  famillié  en direction  de la colonne, dans la foule et je  suppose que ce doit être Véro, mais je n’arrive pas à la localiser, comme  je rate aussi  mon frangin Patrick au 10ème puis au 23ème, mais lui m’aperçoit au milieu de ce flux humain.

L’ambiance est géniale, le temps idéal pour courir hormis un petit vent de face par moment. Les nombreux groupes de percutions donnent le tempo, les spectateurs applaudissent et encouragent en voyant le prénom des coureurs inscrit sur le dossard, « Allez Fred » ou plus souvent bizarrement « Come On Fred ». Les minots, tenus par les parents, te tendent la main en attendant une tape au passage… combien de mains aurai-je tapées à l’arrivée 10,20 ? Les bords de Seine, les tunnels bien que casse-pattes s’enchaînent  assez bien au début, mais je zappe le ravito du 25ème, que je passe en 2h01’51s toujours régulier, mais vraiment trop chargé entre eau et gels au niveau de l’estomac…  28ème kilomètre arrêt après le Pont de l’Alma au Stand de l’Arc association pour laquelle je cours, « bonjour, bravo, merci et  au revoir … c’est gentil mais  j’aimerais pas rater  le ballon des 3h30 moi » .

Je reprends ma foulée, je me dis “allez prends un peu d’eau  au prochain ravito”, mais à une centaine de mètres du 30ème (c’est un gag, j’y crois pas, putain ce mur, je fais un blocage ou quoi …),vlam … ,  je me sens mal,  et je suis obligé de me frayer un passage au milieu du cordon de spectateurs vraiment dense sur les bords de la Seine pour aller faire mon gerbi double couches … désolé … je passe au 30ème en  2h28’34s calé pile poil sur le rythme des 3h30′, je repars plus léger jusqu’au 35ème que je passe en 2h54’ mais avec déjà une légère baisse de régime, et des jambes douloureuses surtout en bas des mollets.

Là je me mets en mode sécurité, surtout pas de blessure, pas maintenant, je ralentis inconsciemment conforté dans l’idée par une fatigue qui s’installe petit à petit. La flamme des 3h30′ me double  peu après le 37ème kilo, et je me pose la question d’aller  chercher sur ma gauche, mon objectif qui s’échappe mais au risque d’exploser; évident qu’il y a plus de fraîcheur là bas, ça voltige, ça parle, ça blague… un groupe entier en plus … Grhh !! …  ou alors  jouer la sécurité et gérer les 5 derniers kilos en mode   je reste prudent et concentré sur mon objectif principal, avec les moyens du moment,  courir pour l’ARC, finir avant tout, dans un temps raisonnable, se faire plaisir et aller au bout de ce défi ; je pense à tous ceux qui comptent pour moi, ces encouragements, ces minots, cette ambiance… ces 12 semaines d’entraînement et de sacrifices… faut aller au bout pas le choix. “les gars allez on lâche rien dans 30 minutes on est sous la douche”, harangue un coureur à ma gauche, une spectatrice reprend la musique de Rocky.

Les mollets tiennent, je calcule, « au pire 6 min au  kilo jusqu’à l’arrivée tu fais moins de 3h35′ alors tu tiens », le Garmin me donne 5’40,  puis 5’30 au kilo suivant … je matérialise la ligne d’arrivée Avenue Foch que j’ai vue si souvent à la télé lors de la Grande Messe Parisienne dominicale  d’Avril du Père Patrick Montel et du  Frère Bernard Faure.  Je visualise mentalement mon accélération finale…  en attendant les hectomètres défilent… ça tient toujours…  ça y est je sors de Boulogne, un dernier virage à droite, et la ligne d’Arrivée  est là, plus proche que je ne  l’imaginais… la banderole lumineuse,  les coureurs amassés, certains allongés transformés en Schtroumpfs par un pancho bleu posé dès leur arrivée. J’accélère pour le plaisir, mais ma cuisse droite me conseille de la jouer plus modeste…Usain Bolt ce sera pour plus tard…

Je passe la ligne, dans un soulagement et une joie emprise d’émotion et de souffrance … 3h34’14s… je l’ai fait … grâce à vous … je suis vidé, soulagé… heureux tout simplement … Le défi est allé au bout … je retrouve Véro, ou plutôt Véro me retrouve … nous  tombons  dans les bras l’un de l’autre …

En fait, la plus belle perf c’est sans doute la sienne, en m’accompagnant tout au long de ce  Week-end.

Merci à tous.

http://www.arc-cancer.net/A-la-une/article/Marathon-de-Paris-Bravo-et-merci-aux-coureurs-ARC.html

Bandol Classic 2019

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Marseille-Cassis 2016

Marseille-Cassis 2016, 11 ans après ma dernière participation …

k6_2016
Avant tout, Félicitations à la SCO Ste Marguerite et “aux pouvoirs publics” comme on dit, pour avoir su maintenir l’édition 2016 de cette Superbe course à pied provençale, là où il aurait été si facile de céder. Tout dans l’organisation était parfait… presque à en oublier le prix du dossard à 48 € !

Cette année, les 15 000 coureurs ont pu bénéficier d’un départ par vagues imposé pour des raisons de sécurité,  et qui au final  apporte une vraie fluidité dès les premières foulées, pour tous. A renouveler donc, à l’instar des grands marathons …

Concernant ma course, je me suis régalé, sur un tempo conforme à  mon objectif de 1h40′. Départ prudent, avec un passage en haut du col de la Gineste au 9 km600  en tout juste 50′ et une seconde partie plus roulante où je grappille un peu … une côte  des pompiers montée au rythme, vue de l’intérieur, moi qui depuis des années venais m’y poster en spectateur pour encourager les copains… puis c’est la descente vers le port  pour terminer en 1h40′ et 09secondes …

presque 11 minutes d’écart pour 11 années d’absence … j’ai bien fait de ne pas trop attendre pour recourir “le Cassis”.

Alors oui, cette année la Gineste était bien calcinée par endroits, les militaires et autres gendarmes omniprésents …  mais finalement, le soleil, la volonté de chacun pour préserver cet événement si cher à notre coeur, les défis partagés aux battement des foulées, auront été les plus forts …

La Montée de la Sainte Beaume

Belle course ce matin pour la 34ème montée de la Sainte Beaume, préparation idéale à un mois tout juste de Marseille-Cassis auquel je participerai 11 ans après ma dernière participation.

150 participants à peine, alors qu’en 1980 près de 800 participants prenaient le départ. C’est vrai que de nombreuses courses se déroulaient le même jour à proximité. Départ sous un beau soleil, du Stade d’Aubagne, pour 20 kms dont 11 de montée entre la vallée de St Pons au 6ème km  et le haut du col de l’Espigoulier à 723m au 17 ème. Objectif : faire de la distance, de la côte en vue de la Gineste et profiter du paysage tout au long des lacets de l’ascension assez régulière aux alentours de 5%. 1h56′ à l’arrivée où nous attendait une pasta party et toute la convivialité de l’organisation.  Un bon moment d’évasion à l’heure où de + en + de courses sont annulées pour cause de sécurité.

ste_beaume

 

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La Bandol Classic

Le Port de Bandol, un Samedi soir … plus de mille participants pour une course  festive et un parcours splendide de 12,4 kms 100 % Bandol.  Une bouteille de Rosé aux coureurs déguisés, un Greg version Père Noël et de très nombreux spectateurs venus profiter de l’ambiance et du Port. Départ à 19h00 après un très réussi clapping, pour 3 kms de bord de mer aux alentours de 4’30s/km, puis de nombreuses relances avant de démarrer la colline vers le 5ème km.

1er_km
1er_km

Les jambes un peu lourdes d’une séance d’entraînement la veille en mode 4 x 500m VMA, et heureusement la présence de Greg sur la première moitié du parcours pour me motiver. Un point culminant au dessus du Golf de Frégate à près de 150 m d’Altitude  au 7ème km 1/2 avec une splendide vue panoramique sur la droite en direction du Bec de l’Aigle de la Ciotat.

Père_noel

Puis ce sera un retour au rythme vers le Port de Bandol, 2-3 petites descentes techniques et un passage sur la plage de Renécros au 11ème km pour finir en accélération le long du port : à l’arrivée 1h01’18s pour une 169ème place au scratch / 1000 arrivants. Plutôt satisfait pour cette première participation.

L’objectif est fixé pour la prochaine fois : passer sous les 1h00 tout en prenant autant de plaisir.

 

10 Kms de Nice – Semi International

Le 10 Kms de Nice

La Prom’, la Baie des Anges, les avenues Niçoises et le port de plaisance en fil conducteur, des conditions météo quasi idéales loin du grand vent marseillais.

La Prom au Réveil attend ses coureurs
La Prom au Réveil attend ses coureurs

Au départ devant le Théatre de Verdure, 2600 coureurs pour le 10 kms et 4000 pour  la course de référence “le Semi marathon international”  qui allaient partager leurs efforts sur la première boucle de 10 kms.

La course de la semaine passée à Aix en Provence bien digérée, ce 10 kms sera faite pour moi de  relances permanentes afin de ne pas tomber dans un faux rythme.

Nice_Km1
Passage au 1er Km

Un 10 c’est un peu ça … ça bastonne du début à la fin, avec souvent un creux peu après la mi course. Un départ assez rapide en 4’03s au passage au 1er Km devant Véro , puis 21’12s au 5ème km.

Au final un temps de 43’29s, tout près de mon objectif …

garmin_NiceLa voiture balais attendra encore quelques années …

Voiture Balai
La voiture Balai

Ensuite ce seront les 4000 coureurs du semi emmenés à plus de 20 km/h par les inévitables kényans qui allaient défiler sur la Prom’ avant de rendre à la Baie des Anges sa quiétude printanière.

La tête de Course du Semi au 14 ème Km

 

La Prom

Aix en Foulées – le 10 Kms

L’occasion de courir enfin à Aix-en-Provence…Aix1 une 1ère  pour moi après toutes ces années. 3 Courses de masse qui affichent complet avec en particulier 1500 participants sur le 10 kms. A une semaine du 10 kms de Nice, une occasion idéale pour préparer sereinement ce Rdv. Départ et Arrivée de la Rotonde, avec un parcours commun au 10 et au semi sur les 4 premiers kms et 1/2, et de manière générale pas mal de relances avec 80 m de dénivelé + et -.

La Rotonde
La Rotonde

La chaussée rendue glissante par la légère pluie du matin.  3’53s au 1er kilomètre descendant, puis 8’10s au 2ème, 12’50s au 3ème … après c’est plutôt remontant et je passe au 5ème en 21’20s … un kilomètre montant en 5′ , puis les suivants en 4’30s en moyenne pour  terminer en accélérant dans la descente qui nous ramène à la Rotonde. Le vainqueur boucle le parcours en 31’12s. Pour moi, un manque de jus et un temps plutôt décevant de 45’02s, bien bien loin de mon objectif  pour Nice…

Aix2

Ensuite ce sera l’arrivée du semi marathon quelques minutes plus tard avec la victoire kényane de l’inévitable et toujours souriant Edouard de l’OCC en 1h08’55s, et les belles perfs de  Boris  et Greg.

Une matinée bien sympa.

La Découverte de la Presqu’île de St Mandrier 2016

C’était ce matin à 10h00, sous un soleil superbe et un mistral soutenu. Une organisation simple mais impeccable pour une ambiance conviviale.St_Mandrier_1

Pour moi une vraie découverte, puisque c’était la première fois que je m’alignais sur ce parcours.  250 coureurs pour un tracé de 11kms500  sur route entre bord de mer et hauteurs, avec 3 bonnes côtes au 2ème, 5ème et 9ème km pour un Dénivelé +  de plus de 230 m.

Une première partie en compagnie de Greg, où l’on reprend pas mal de coureurs sur les montées, une vue imprenable sur les rochers des 2 Frères sur notre droite un peu avant  le 4ème km pour basculer au 6ème km au point culminant à 90m d’altitude…

Le deux Frères
Rochers des deux Frères (merci google pour la photo)

Ensuite les positions étaient établies et je finis en 55’02s à une honorable 68ème place à 13′ du vainqueur pour une moyenne de 4’45s. Au classement un incroyable V4 de 1946, avec une moyenne proche de 15km/h… Chapeau !

Au final une satisfaction malgré tout, après une semaine difficile où les séances sur piste auront revêtu un petit air de balade.

St_Mandrier_3