Les 10 kms et le Semi de Cannes c’était ce matin sous un soleil radieux et une température plus que printanière … des conditions idéales pour plus de 2100 entrants sur le 10 bornes et pour moi un 43’48s logique … un bon départ, un sous rythme entre le 4ème et le 8ème km, un accélération franche sur la fin pour atteindre mon objectif des 43′.
Passage au 9ème km
Bon voila “à la louche”, c’est chose faite …on fera mieux une prochaine fois.
Les 2 premiers du 10 kms
Sur le Semi marathon près de 1500 entrants, un niveau général sur les 2 courses très relevé, et un beau record perso pour Greg en 1h27′.
Au final une superbe journée et une belle réussite sportive.
Superbe rencontre sportive à Hyères, avec les Championnats d’Europe de Cross Country, où les meilleures pointures européennes se sont affrontées au cours des 6 épreuves de la journée.L’Hippodrome de Hyères comme décors, un temps doux couvert mais sans pluie, un ami de longue date, Jean-Paul, véritable passionné d’athlé, de nombreux spécialistes et un plateau de choix pour une ambiance internationale… De nombreuses Stars parmi lesquelles le très prometteur Ali Kaya turc d’origine Kényane récent finaliste des derniers mondiaux à Pékin sur 5000 m et Hassan la néerlandaise d’origine Ethiopienne, spécialiste du 1500 m. Côté Français, Sophie Duarte tenante du titre, Clémence Calvin, Christelle Daunay, chez les Femmes, Florian Carvalho, Yohan Durand chez les Hommes… De belles performances d’ensemble de noscoureurs. Au niveau individuel, la plus belle perf est à mettre à l’actif de Fabien Palcau qui en Junior, arrache une médaille d’argent de haute lutte. Joli tir groupé aussi de ses coéquipiers qui ramènent le titre européen. Sans aucun doute la course la plus dense de la journée et une vraie cure de jouvence pour tous …
Chez les espoirs, deux belles médailles pour la France, d’Argent chez les Filles et de Bronze chez les Hommes, avec il est vrai, un peloton un peu moins dense.
Dans la course élite Femme, la tenante de titre Sophie Duarte à la peine dès le second tour, a du abandonner son titre… belle consolation malgré tout avec la médaille d’Argent obtenue par équipe avec notamment la performance de Clémence Calvin 7ème et première française, et la toujours impressionnante Christelle Daunay seconde française 6 semaines tout juste après sa 5ème place au marathon de New York.
Enfin chez les Hommes, beau mano à mano entre les Espagnols et les Français qui ont du rendre les armes malgré une belle course d’équipe et un excellent Florian Carvalho, 6ème, face à des Espagnols au final intouchables.
Juniors F : 4ème par équipe
Juniors H : 1er par équipe , Fabien Palcau 2ème
Espoirs F : 2ème par équipe
Espoirs H : 3ème par équipe
Seniors F : 2ème par équipe, Clémence Calvin 7ème, Christelle Daunay 18ème. La favorite Hassan s’impose.
Seniors H : 2ème par équipe, Florian Carvalho 6ème. Le favori Kaya s’impose.
Après une année sabbatique, les St Cyriennes étaient de retour ce week-end, encore plus belles, encore plus exigeantes. Le presque confidentiel cross de la Gâche, de mes premières courses il y a bientôt 20 ans, a bien grandi et les quelques coupes récupérées un peu par hasard à l’époque en tant que premier St-Cyrien,oubliées depuis sur une étagère. Tant de souvenirs et de kms parcourus le long de ce littoral et au travers de ces collines.
L’annonce de la disparition récente et brutale d’Eric Duval, fondateur des St-Cyriennes, apporte à cette journée une émotion toute particulière et de nombreux coureurs arborent un T Shirt avec l’inscription “Je cours pour Eric”.
Une organisation parfaite, un cadre d’exception et un soleil radieux pour 2 courses:
le 28 kms à 9h00 avec près de 400 participants et le 14 kms à 9h30 avec plus de 500 participants.
Sur le 14 kms auquel je participe en famille, une difficulté supplémentaire cette année vers le 6ème km au dessus de la Pointe Grenier, avec comme récompense perchée tout la haut, une superbe vue panoramique sur l’autre versant du littoral varois.
Les montées très rudes qui obligent par moments à marcher et suivre le train imposé par les coureurs qui précèdent, et les descentes très techniques pour certaines se succèdent… un point culminant à 195 m, 400 m + de dénivelé total, et de nombreuses relances tout au long du parcours.
Courir sans montre, sans objectif précis sauf celui de profiter au maximum de ce parcours idyllique.
Un duo de choc recomposé avec Ben, et au final un beau tir groupé des cousins Benoit, Luke et Cécile, dans la 1ère moitié du classement.
Le sourire toujours radieux de Mathilde à l’arrivée.
Sur le 28 kms, ses 795 m + de dénivelé total, et un morceau de choix qui mène les coureurs de La Madrague à Port d’Alon par le sentier du littoral, une énorme performance de l’enfant du pays Fabrice Arnaud, avec plus de 12 mn d’avance sur le second.
Retour aux Sources pour Fabrice Arnaud
Vainqueur la semaine passée du Trail de Gémenos, devenu une référence régionale en la matière, Fabrice arrive très ému, les yeux rivés vers le ciel, rendant ainsi hommage à Eric avec qui il avait partagé l’aventure des 1ères Trails Events quelques années auparavant.
Au loin les coureurs, dans un dernier effort, continuent à se présenter un à un face au mistral, le long de la plage des Lecques, bordée par les vagues et les embruns.
De l’ambiance parfaite d’après course ressortira le même impression partagée d’avoir eu la chance de participer sans doute à l’une des plus belles courses de la région !
La présence de Fabienne Rai sur la plus haute marche du podium féminin V3 du 14 kms, 35 ans après ses 5 victoires sur les tout premiers Marseille-Cassis, adresse comme un petit clin d’oeil aux plus anciens rassurés quant à la pratique de notre passion commune, la Course à pied !
Il n’y avait plus qu’à attendre l’arrivée de Greg, infatigable globe runner, pour poursuivre cette belle journée.
La gueule de bois, la tristesse profonde, 36 heures après les attentats … le besoin de revoir ses amis, de faire front avec eux, tous ensemble face au barbarisme. Mon sentiment de colère toujours bien ancré. toutes ces victimes… au nom de quel idéal ?
Ma France,
Chère France…
De cette course je retiendrai un soleil radieux, près de 2000 runners unis dans une ambiance retenue. Ces images omniprésentes mais dont on ne parle pas par pudeur. L’émotion d’une marseillaise entonnée … ce coureur drapé de bleu blanc rouge …
Le même vent de fraternité, ressenti 2 semaines plus tôt, au départ du pont de Verrazano…
Un résultat sportif, 44’20s qui restera secondaire…vraiment. et au final, la satisfaction
d’avoir partagé ces moments de recueillement, de compassion et de liberté.
Finir le plus grand marathon du monde en 4h53, pour un objectif initial de 3h45 !
Intercaler des blocs de marche dès le 25ème km, de plus en plus longs, et devoir confirmer régulièrement au staff médical de la course que tout allait bien. Se retrouver de longues minutes sous la tente médicale à l’arrivée en ayant du mal à aligner les mots en Anglais. Ça c’est fait !
Sortir de la zone d’arrivée presque 3 heures après avoir franchi la ligne, retourner à pied à l’hôtel dans un long chemin de croix après de nombreux, nombreux arrêts, épaulé par Véro venue me rejoindre. Enfin arrivé, s’écrouler sur le lit et s’endormir tout habillé… Se réveiller pour prendre une douche puis se rendormir sans avoir manger. Ça c’est fait aussi !
Après ? l’analyse ? Hypoglycémie ? probable mais après à peine plus de 20 km de course dont une quinzaine courus sur la base de 3h30 en me sentant hyper facile… j’aurais réalisé une grande première et payé cash l’attente interminable d’avant course et mon incapacité à m’alimenter correctement pendant.
On dit que le marathon démarre au 30ème km … le mien a basculé dès le 25 ème peu après le QueensBorough Bridge ! Pas d’excuses … Ensuite j’ai beau eu me dire “rejoins Central Park en footing à 6mn au kilo et profite au maximum de l’ambiance”. Mais rien à faire; impossible de se refaire la santé et de maintenir une foulée pendant plus de 10 mn d’affilé.
Y a plus glorieux mais bon comme disent les américains : “you dit It ! You have The Medal”. Je voyais mon rêve un peu différend, pas plus grand; mais différend… mon compte rendu un peu plus glamour ! mais je prends le tout. Le réveil à 4h00 du mat, le départ de l’hôtel à 5h00, l’arrivée sur Staten Island à 6h20, l’attente de presque 4 heures en compagnie de Harry jeune américain, l’hymne et son “God Bless America”, le Pont de Verrazano et son départ démesuré, la ville et l’ambiance de ses “Five boroughs”, la ferveur américaine, les groupes de Musique … la contre perf, et les bleus à l’âme.
Recourir un jour le marathon New York ? pourquoi pas ? “One never knows”… Mais comme le dit si bien le clip de ASICS “It’s a Big World ! Go run it !”… Berlin par exemple, est un marathon emblématique que chaque coureur aimerait courir un jour… les défis ne manquent pas, peut-être même au travers du semi-marathon plus abordable au niveau physiologique.
Je remets à plus tard, un récit plus détaillé de la course … trop d’images et d’émotions à trier, qui resteront pour moi, quoiqu’il arrive, un souvenir inoubliable !
Petit retour sur le Cassis 2015, course emblématique au parcours atypique, classique parmi les classiques, qui fait s’entraîner le tout Marseille depuis plusieurs semaines et rassemble les Runners venus de toute la France. Un temps idéal, pour près de 15 000 coureurs au départ du Corbusier, un peu plus haut que le Vélodrome, et un parcours encore modifié de 19kms600 de bonheur et de sueur. Cette année ce sera l’année du record perso ou jamais … Oublié le traditionnel 20kms308 qui a accompagné ma presque dizaine de Cassis, en attendant le retour de l’officiel 20 kms FFA la saison prochaine. Reste que 700m de moins c’est près de 3mn30 de moins pour un coureur valant 1h40mn (12 km/h) et 4mn pour un coureur valant 2h00 (10 km/h). Charge à chacun de faire sa propre comparaison.
L’essentiel est ailleurs. Se dépasser, donner le meilleur de soi-même chacun à son niveau, aller au bout tout en profitant de la course et de son côté festif.
Au final c’est comme très souvent un kényan qui gagne, suivi par une bonne dizaine de coureurs des hauts plateaux … viennent ensuite les meilleurs nationaux puis les meilleurs régionaux bien emmenés par les athlètes de la Sco Ste Marguerite club organisateur...
du classique quoi … un niveau de l’élite stratosphérique toujours plus près des étoiles, mais en dépit des apparences un niveau moyen de performances inférieur à celui d’il y a 20 ans.
Une autre performance est de parvenir à faire arriver près de 15 000 personnes dans un lieu aussi confiné que le Port de Cassis tout en préservant une vraie qualité de course pour chacun. Et là, chapeau à l’organisation et à son armée de bénévoles !
Faire le Cassis aujourd’hui, c’est aussi accepter les attentes liées au nombre, sur la ligne de départ, au retour vers Marseille par navettes et nouveauté cette année lors de la distribution des médailles.
Ensuite c’est une parade multicolore qui verra défiler pendant encore 2 heures près de 13 000 coureurs, avec des vrais rictus de fatigue et de souffrance pour certains… puiser dans ses denières ressources… pour convertir le jour J des semaines d’entraînement de kms et de sueur.
Les battements presque intimes des foulées comme une respiration qui porte chacun jusqu’au port de Cassis et la foule venue acclamer ses héros d’un jour.
Le Cap Canaille est là qui attend, droit et majestueux … une température douce , la mer plate, à perte de vue comme une invitation …
A un peine un mois du marathon de New York, le 1er Novembre, la préparation est bien avancée avec un kilométrage hebdomadaire intéressant aux alentours des 70 kms, ce qui n’a pas du m’arriver si souvent …
De la piste avec des séances de 400m (10 à 12×400) pour la VMA, des 1000 (5 à 6 fois) pour le seuil, beaucoup de footing lents à 10 kms/h pour le foncier et l’inévitable sortie longue du Dimanche (avec une progression régulière jusqu’à 30kms) pour se rapprocher du contexte marathon.
Un semi test à Toulon la semaine passée en 1h43 assez rassurant sur le temps, un peu moins sur l’état de fraîcheur à l’arrivée.
Cette année j’essaie de faire bien attention à ne pas trop puiser dans mes réserves grâce à une alimentation cohérente. Finis les repas sautés du midi… le marathon se joue peut-être aussi à ce niveau.
Redescendre en volume, faire du jus sans perdre le bénéfice de l’entraînement accumulé en espérant bien pouvoir convertir l’ensemble le jour J au départ du Pont de Verrazano.
