Marathon de New York 2015

It was a very long Way !

Finir le plus grand marathon du monde en 4h53, pour un objectif initial de 3h45 ! plus qu’une simple inversion de chiffres …

Intercaler des blocs de marche dès le 25ème km, de plus en plus longs, et devoir confirmer régulièrement au  staff médical de la course que tout allait bien. Se retrouver de longues minutes sous la tente médicale à l’arrivée  en ayant du mal à aligner les mots en Anglais. Ça c’est fait !

Sortie de la zone  d’arrivée presque 3 heures après avoir franchi la ligne, retourner à pied à l’hôtel dans  un long chemin de croix  après de nombreux, nombreux arrêts, épaulé par Véro venue me rejoindre.  Enfin arrivé, s’écrouler sur le lit et s’endormir tout habillé… Se réveiller pour prendre une douche puis  se rendormir sans avoir manger. Ça c’est fait aussi !

Après ? l’analyse ? 25ème_kmHypoglycémie ? probable mais après à peine plus de 20 km  de course dont une quinzaine courus sur la  base de 3h30 en me sentant hyper facile…  j’aurais réalisé une grande première et payé cash l’attente interminable d’avant course et mon incapacité à m’alimenter correctement pendant.

On dit que le marathon démarre au 30ème km … le mien a basculé dès le 25 ème peu après le QueensBorough Bridge ! There is no Excuse ! Ensuite j’ai beau eu me dire “rejoins Central Park  en footing à 6mn au kilo et profite au maximum de l’ambiance”. Mais rien à faire;  impossible de se refaire la santé et de maintenir une foulée pendant plus de 10 mn d’affilé.

Y a plus glorieux mais bon comme disent les américains : “you dit It ! You have The Medal”. FinisherrrrJe voyais mon rêve un peu différend, pas plus grand; mais différend… mon compte rendu un peu plus glamour ! mais je prends le tout. Le  réveil à 4h00  du mat,  le départ de l’hôtel à 5h00, l’arrivée sur Staten Island à 6h20, l’attente de presque 4 heures en compagnie de Harry jeune américain, l’hymne et son “God Bless America”, le Pont de Verrazano et son départ démesuré, la ville et l’ambiance de ses “Five boroughs”,  la ferveur américaine, les groupes de Musique … la  contre perf,  et les bleus à l’âme.

Recourir un jour le marathon New York ? pourquoi pas ? “One never knows”… Mais comme le dit si bien le clip de ASICS “It’s a Big World ! Go run it !”…    Berlin par exemple, est un marathon emblématique que chaque coureur aimerait courir un jour… les défis ne manquent pas, peut-être même au travers du semi-marathon plus abordable au niveau physiologique.

Je remets à plus tard, un récit plus détaillé de la course  … trop d’images et d’émotions à trier,  qui resteront pour moi,  quoiqu’il arrive, un souvenir inoubliable !