Courir

…  mais après quoi ?

D’abord il y a la notion d’effort physique, le besoin de se dépenser, de se vider l’esprit, de secréter ces fameuses endorphines qui t’anesthésient le cerveau et te font voir la vie plus sereinement. Une paire de Running et c’est parti…

Ensuite il y a des rencontres simples au fil des entraînements, des personnes de qualité humaine, simples, sans égo sur dimensionné, accessibles depuis le champion que tu croises dans les allées du parc Borely, sur une piste d’athlé ou sur une course, jusqu’au coureur du dimanche, anonyme avec qui tu échanges quelques mots entre deux respirations.

Et puis il y a des paysages, la colline, le bord de mer, la liberté, des moments de solitude  et de plénitude intellectuelle ou tu réfléchis mieux plus vite plus simplement.

Le côté sportif, les secondes à gagner, les kilomètres à parcourir,  le  défi mais toujours face à toi-même. Tu te bats seul face au chronomètre seul juge : tu es bien  ça passe, tu es en dedans et là tu paies cash, sans excuses ni fioritures … c’est toi et rien que toi.

Le cliché du “Forest écervelé” ou du gars égocentrique,  recroquevillé sur lui-même  est loin de tous ces gens avec qui je partage la même passion  pour la course à pied.